En juin dernier, nous avons tenu la fête de la Fierté dans une salle débordant de créativité avec de l’artisanat, du karaoké et des conversations enrichissantes. L’objectif était de créer un espace inclusif où les élèves LGBTQ2+ du programme se sentaient accueillis et célébrés par leurs pairs, les mentor-e-s adultes et l’ensemble de la communauté Passeport.
Pour célébrer le Mois de la fierté, l’équipe de Passeport Hamilton a organisé une série d’activités interactives s’appuyant sur les idées des jeunes. Avant les célébrations, les élèves ont participé à une séance de planification et à une activité de pâtisserie sur le thème de la Fierté pour préparer des petits gâteaux et des biscuits en forme de drapeau que leurs pairs pourront décorer.
Lors de la fête, les jeunes ont pu fièrement afficher leurs drapeaux LGBTQ2+ en décorant des pâtisseries avec un assortiment de glaçages arc-en-ciel et en créant des macarons mettant en valeur leurs drapeaux et leurs pronoms.
Julianna et Emily, des CRPE de Passeport Hamilton qui travaillent individuellement avec les élèves au quotidien, étaient fières de constater le sentiment d’appartenance des jeunes qui affichaient sans hésitation leurs noms réels et leurs pronoms : « Même cette année, certains élèves ne se sentent pas en sécurité à l’école ou ont été victimes d’intimidation. Ils viennent parfois nous voir, mais dans l’ensemble, il n’y a pas beaucoup d’occasions de discuter de leurs pronoms, et ils sont encore timides. C’est pourquoi il est si important d’organiser des événements pour la communauté LGBTQ2+, afin que les élèves sachent qu’avec Passeport, ils peuvent réellement être eux-mêmes. »
Pour couronner la fête, un grand drapeau de la Fierté de Passeport a été créé et continuera d’être personnalisé afin de représenter chaque identité unique. Ce drapeau se trouve maintenant dans les locaux du programme pour rappeler à ceux qui ont de la difficulté à s’exprimer qu’ils ont une communauté qui les accepte et qui se soucie d’eux. « Tous les élèves ne se sentent pas encore prêts à se mobiliser de cette façon, mais le simple fait de savoir que de tels événements existent est important, même s’ils n’y assistent pas. Ils nous entendent en parler et ils sont conscients que des espaces accueillants existent. Nous espérons que le simple fait de savoir que nous les soutenons rend l’espace plus sûr pour eux et que, un jour, ils se sentiront à l’aise d’afficher cette partie de leur identité. »