Passeport Canada comprend l’importance d’une éducation empreinte de sens. En œuvrant auprès des élèves autochtones d’un océan à l’autre comme organisme non autochtone, nous avons appris et compris que les pensionnats indiens n’étaient pas des établissements d’instruction, mais bien des établissements de colonisation, d’assimilation et d’abrutissement qui ont brisé le corps, le cœur et l’âme des enfants inuits, métis et des Premières Nations.

Alors que nos pensées attentionnées vont aux peuples autochtones, aux survivants des pensionnats indiens et à leurs familles et aux membres de la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc qui, à juste titre, vivent un choc émotionnel cette semaine, nous croyons important de reconnaître l’existence des 215 enfants dont les restes ont été trouvés sur le terrain du Pensionnat indien de Kamloops et leurs parents. Mais c’est là une bien maigre consolation.

La découverte des restes de ces enfants est un triste rappel des atrocités et des pertes insurmontables subies par les enfants et les familles autochtones en raison du système de pensionnats indiens du Canada. La réalité est que les peuples autochtones du Canada continuent aujourd’hui de faire face au racisme et aux injustices systémiques. Il importe donc de poursuivre le renforcement de nos compétences pour répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Ce que nous croyions appartenir au passé est en fait une inégalité qui persiste encore à ce jour pour de nombreux peuples autochtones.

Nous reconnaissons l’importante responsabilité qui nous a été accordée par les élèves, les partenaires, les communautés, les familles et les Premières Nations en tant que ressource qui aide les élèves autochtones. Nous réaffirmons notre engagement envers notre mission et nous sommes déterminés à approfondir notre connaissance et notre compréhension afin de briser ce cycle de violence. Enfin, aux jeunes Autochtones qui participent à notre programme : nous tenons à vous.